ZTNA 2.0 : nouveau standard de sécurisation des accès

Deux ans auront suffi pour transformer de façon radicale nos modes et nos environnements de travail. Au cours de ces quelques mois, les projets entrepris dans cette direction (télétravail, migration vers le cloud…) auront connu un véritable coup d’accélérateur pour faire face aux nouvelles réalités et à leurs nouveaux enjeux. Car désormais, le travail ne désigne plus un lieu où l’on se rend, mais bel et bien une activité que l’on pratique.

Dans ce nouveau paradigme, le routage de tout le trafic via les data centers (backhauling) laisse peu à peu la place aux connexions direct-to-app. Résultat : les surfaces d’attaque augmentent de manière exponentielle.

Une situation aggravée par la permissivité excessive des architectures traditionnelles qui fournissent des droits d’accès trop étendus, doublés de capacités de détection de menaces et de vulnérabilités insuffisantes, voire inexistantes. En clair, toutes les conditions sont réunies pour la compromission de comptes à privilèges.

En parallèle, les cyberattaques continuent de progresser à un rythme effréné, tant en volume qu’en sophistication. Les attaques par ransomware ont été particulièrement nombreuses – et lucratives – au cours de la pandémie.

Les méthodes traditionnelles de sécurisation des accès distants et les architectures d’ancienne génération (y compris la première itération du Zero Trust Network Access, ou ZTNA 1.0) ne font plus le poid